Le Dortoir des Filles

"Oui c'est vrai.

Mais je crois que les serdaigles sont abordables, seulement ils se mettent plus du côté des autres, des faibles.

Et cela n'est vraiment pas un bon choix.
C'est pour cela qu'en général, on reste ensemble je crois bien. Pas toi?"

"Je suis sûre que certain ne sont pas desespérés. Si nous nous les mettions de notre côté avant ces idiots de Poufsouffles nous serions tranquilles."

Elisabeth se rassit sur son lit.
Il se trouvait juste à côté de celui de Cornélia, elles pouvaient donc continuer facilement leur conversation.

"Oui c'est vrai mais je crois que la plupart des serdaigles préferent s'alier avec les autres maisons.
Bien que je n'en comprenne pas la raison d'ailleurs."

"Je dois avouer que moi non plus. Certaines raisons ne sont pas facilement expliquables..."

Elle aimerait beaucoup rallier les Serdaigles à leur cause.

"Oui bien sûr. "

Elisabeth se retourna doucement pour regarder l'heure à côté d'elle.

"Je crois que nous ferions bien de nous coucher. Il est assez tard, et demain nous avons cours.

Si tu veux, nous reprendrons cette conversation demain.

Qu'en dis tu?"

"Cela me va très bien. Je suis ravie d'avoir parler avec toi. J'espère bien que nous reprendrons cette conversation très bientôt."

Et elle se changea et s'allongea dans son lit, voisin de celui d'Elisabeth.

"Bonne nuit et à demain."

Elisabeth se coucha à son tour bien blotties dans ses couvertures.

Il ne faisait pas tellement froid mais Elisabeth était très frileuse.

Elle attendais le lendemain avec impatience pour continuer la discussion avec Cornélia.

Elisabeth l'aimait vraiment bien. Elles s'entendaient à merveille.

A un autre moment

Alzaëlle entra dans le dortoir et ses yeux d'encre s'attardèrent quelques instants sur les silhouettes de ses camarades endormies.

Elle se dirigea finalement vers son lit, passa une longue chemise de nuit puis, alors qu'elle venait à peine de s'allonger, elle sombra dans les bras de Morphée, bercée pas un mal de tête lancinant.

Son sommeil fut agité et, lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, ce fut dans un sursaut, tremblante.

Ses parents...

Morts.

Ca avait paru si réel, si...

La jeune fille respira pronfondément, pour se calmer. Combien de temps avait-elle dormi? Peu, le soleil n'était pas encore levé d'après ce qu'elle pouvait voir par les fenêtres du dortoir.

En faisant le moins de bruit possible, elle se dirigea vers la salle de bain et, quelques minutes plus tard, elle sortait de la Salle Commune direction le parc, pour se changer les idées et calmer ce mal de tête intempestif.

Cornélia, qui avait le sommeil très léger, fut réveillée 2 fois par Alzaëlle. La première fois quand celle-ci vint se coucher. La deuxième quand elle se releva, à peine une heure plus tard pour se lever. Se demandant ce qu'elle devait faire, Cornélia, curieuse comme une chatte, choisis finalement de la suivre. Elle s'habilla rapidement et la suivit. Elle n'avait aucune intention de causer du tort à la Marquise, elle voulait seulement savoir pourquoi elle n'avait pas le sommeil tranquille.

Quelques minutes plus tard :

Après sa très agréable entrevue ( ^^ )avec Jacen, Cornélia retourna se coucher. Cependant, elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Tant pis. Elle attendrait.

Bien plus tard:

Elisabeth arriva dans la chambre suivie de Cornélia. Elles rentraient de leur petite balade nocturne.

Il faisait bien plus chaud ici et Elisabeth remarqua alors seulement combien elle était fatiguée.

Elle se changea et se glissa dans son lit. Celui de Cornélia se trouvait juste à côté.

"Je suis exténuée! Mais que cela fait du bien de se retrouver au chaud!
Tu ne sais pas quel heure il est?"