Le Dortoir des Garçons

*De l'admiration... Bah bien sûr... *

Aurélien se retint de rire puis se leva du lit et se dirigea vers Aniska avant de déclarer; se sentant soudainement d'extrêmement bonne humeur:

"Mais oui ma chère, je vous admire véritablement mais sur un seul plan: vous êtes tenace."

Il lui tendit alors la main puis continua, d'un ton naturel cette fois-ci:

"Bon, on fait la paix? T'es épuisante toi. "

Elle esquisa un sourire amical et se leva avant de lui serrer la main

"Bien , je suis daccord .."

Son sourire se transforma en un petit sourire en coin

"Remarque toi aussi t'es pas mal epuissant ..."

Elle ne dis rien pendant un instant puis dis precipitament

"..et ne crois pas que parce que je me suis reconcillier avec toi je ne te prendrais plus la tete pour autant ... "

*Argh, moi qui croyait être tranquille! *

"Bon ben j'te préviens, moi, ma spécialité, c'est être énervant et de mauvaise humeur alors nos relations ne risquent pas d'être de tout repos."

Puis, le jeune garçon se souvint soudainement de l'épisode de la volière et de la bataille qui avait éclaté entre Jessica et Alzaëlle:

"Enfin, je comprends, t'es une fille, ça doit être pour ça que tu es tellement... Effrayante. "

Sa derniere phrase acheva de la mettre de bonne humeur

Elle dis d'un ton joyeux

"effrayante tu dis ..."

elle se tut un instant puis dis

"Je sens que je vais m'amuser en en particulier si tu fais ressortir l'autre Aniska ...."

Elle s'abaissa et repis son livre et sur ses paroles enigmatique sorti sans donne d'explication

"on se verra en cour..."

*L'autre Aniska? Bof, après tout, elle peut pas être pire que celle que je connais déjà... !)*

Aurélien soupira légèrement puis décida de se rendre à la volière, pour envoyer une lettre à son père.

Il fallait qu'il lui demande si toutes les filles étaient aussi épuisantes et bizarres.

*Carrément effrayantes ouais.*

( La Volière)

Leoriold entra dans sa salle commune avec une main dans la poche, caressant distraitement Kimi. Son regard s'arréta sur l'inconnu qui y était et baissa la tête, toujours un peu géné de de devoir faire la connaissance de quelqu'un d'autres.

" Bonjour. " dit-il d'une voix douce, un filet de voix à peine audible, même pour quelqu'un qui était proche de lui.

Il n'avaiat jamais fait attention que parler à voix basse était une sure façon d'attirer l'attention des gens, encore bien plus que d'arriver en hurlant.

" Je suis Leoriold d 'Esthares. Enchanté de faire ta connaissance. "

Il inclina gracieusement la tête, comme toujours modèle de politesse et de courtoisie.

L'autre garçon était déjà vautré sur son lit, apparemment moins timide et géné par les problèmes de bienscéance ou timidité.
Léo l'en enviait un peu. il osa cependant laisser un sourire timide fleurir sur son visage doux et pale.

Il se releva pour saluer le jeune homme

"Harlan Coben, heureux de faire ta connaissance"
dit il en lui tendant une main amicale

Comme toujours il souriait, heureux de pouvoire faire connaissance avec une personne de sa maison, pour une fois

Apparement le jeune Léoriold faisait preuve d'une grande timidité, il adorait ca, l'enviant peut être même un peu

*Interessant*

Léo attrapa la main avec un peu d'hésitation, pas vraiment hébitué à ce salut si classique, mais opposa tout de même une poignée de main franche à celle de l'autre garçon.

Harlan, puisque tel était son nom, le regardait d'une drole de façon, le sondant, ou avec curiosité peut-être. Ou peut-être n'y avait-il pas de raison de chercher trop loin et Léo se faisait-il de droles d'idées.

Il était heureux de voir de nouvelles personnes à Serdaigle, espérant qu'ainsi sa maison serait peut être un peu plus accueillante et chaleureuse que présentement.
Parcequ'à part Aniska et Aurélien, tous deux avec la sociabilité d'ours polaires en période d'hibernation, et le fait qu'il ne connaissait que très peu les autres membres de sa maison, il se sentait vraiment seul parfois.

Enfin il y avait Kimi. Il n'était pas vraiment plus seul que chez lui, sauf que cette fois il était isolé au milieu de la foule, et contemplait avec tristesse les mouvements qui se créaient autour de lui et dont il ne faisait pas partie.

" J'espère que tu te plairas ici. " continua-t-il d'une voix douce qui ne trahissait pas le soupçon de tristesse qu'il ressentait.