Cour 1 ( session 1 ) : Digitale Mordante

Le professeur se tourna vers l'élève qui avait lever le bras en premier, ses cheveux balayant l'air derrière lui dans son mouvement vif.

" Mr Ralpha, votre suggestion ? "

Romain prit la parole :

" Je ne suis pas sûr de ma réponse, mais il me semble qu'il s'agit d'une Digitale Mordante, non ? "

* Pourvu que ce soit ça, pourvu que ce soit ça.... *

Laefel sourit à la réponse, exactement celle qu'il attendait. Ces enfants étaient encore si facilement dirigeable...

" Bonne initiative, mais j'ai bien peur que vous ne vous soyez trompé....cependant cette erreur est compréhensive. Cette plante..."

Il désigna celle su'il venait de caresser.

"... est une Digitale pourpre. Digitalis purpurea. Une cousine de la digitale mordante avec des propriétés communes ou voisines. Elle n'est cependant pas magique. La digitale mordante, c'est elle. "

Il passa son doigt sur la plante voisine, dont à première vue la seule différence était les deux grosses boules à la base de sa fleur. Mais quand il passa le doigt dessus, la plante se mit à bouger, cherchant apparemment comment mieux profiter de la caresse.

"5 points cependant à Serdaigle pour la tentative et le fait que vous soyez tombé si près. Vous pouvez remarquer que celle-ci est magique d'une part. "

Levant sa baguette, il souffla un sort en direction du tableau où commença à s'afficher les données importantes au moment où il les disait.

" Aspect : longue Hampe florale de 1m à 1m50 . Les fleurs ne poussent qu'à l'extrémité, en générale 2 à 6, toujours un nombre symétrique. Les fleurs ont un aspect de doigts de gants. Elles sont mobiles et capables de mordre avec leurs crochets une fois qu'elles arrivent à maturité.
Propriétés : les feuilles, séchées et réduites en poudre ont un effet bradicardysant sur le coeur, ainsi que de renforcement des contractions. Ce n'est pas la partie qui nous intéresse, car cette propriété est identique à celle de la digitale pourpre. La particularité de la digitale mordante se trouve au niveau des tubérosités à la base de la fleur. "

Il remontra les boursouflures à la base du pédoncule, une de chaque côté.

" Il s'agit de leur sac à venin. Ce venin produit une paralysie de l'énergie magique de la personne. En clair vous vous retrouvez cracmol pendant un moment. Cette durée dépend de la quantité de produit envoyée. Cependant, un effet secondaire est une baisse de l'énergie vitale du sorcier, liée à celle de sa magie. Mordu trop de fois, par des plantes très virulentes, et un sorcier pourra en mourir. Les conditions sont toutefois dure à réunir. Ce venin est utilisé en médicomagie pour diminuer les capacités magiques de quelqu'un qui perd le contrôle de ses pouvoirs. Il peut aussi être utilisé par des aurors dans d'autres conditions. "

Il y avait bien évidemment des conditions d'utilisation moins...légale, mais il laisserait à ses élèves le soin de les imaginer.

" Avez-vous des questions avant que nous passions à la partie pratique ? "

Jessica leva la main.

" Oui professeur, j'ai une question. Comment faire pour ne pas se faire mordre par la plante ? Je suppose que de simples gants ne devraient pas faire l'affaire ? "

Elle aimait bien les plantes, mais l'idée d'être crackmol, même temporairement, ne l'enchantait pas vraiment.

Il sourit à l'inquiétude bien compréhensible de Jessica.

" Ne vous inquiétez pas, j'allais venir à ce point dans la partie pratique suivante. Néanmoins sachez que cette plante craint les bruits trop forts, donc ne hurlez pas près d'elle. Cependant un bruit extrémement fort la fera se recroqueviller un court instant. Avant de devenit plus belliqueuse. Secondairement , comme une guêpe, les mouvements brusques provoquent chez elle des réactions violentes. Armé de ces deux connaissances vous savez quoi faire près d'une. Je vous expliquerez tout à l'heure la manipulation précise à effectuer. "

Il balaya le reste de la classe.

" Une autre question ? "

Léo regarda le professeur manipuler les plantes avec un soupçon d'envie. De cette manière là, elles ne semblaient pas vraiment dangereuse.

Si on oubliait les données que le professeur venait de donner dernièrement, qui était sagement notée sur sa feuille de parchemin.

Il supposait qu'il lui faudrait les manipuler ensuite.
Soit, il verrait bien si il était capable ou non.

Mais il était heureux de ne pas avoir emmener Kimi. Ces plantes semblaient capable de croquer de la souris.

"Puisqu'il n'ya plus de questions, passons à la critique, la récolte des glandes. C'est en fait un exercice basique de manipulation des fleurs. "

Il sourit, comme à une plaisanterie que lui seul pouvait entendre et comprendre.

" La récolte des glandes à venin n'est pas extrémement complexe. Il s'agit juste d'éviter de se faire mordre. Ne vous inquiétez pas, les plantes sur lesquelles vous vous entrainerez sont des jeunes plantes de la fin de saison, leur venin ne fera pas plus que vous engourdir le bout des doigts. "

Il retourna à son bureau où attendait tranquillement le pot.

" D'abord, où se fait la coupe : en dessous des deux sacs. Faites bien attention de ne pas les crever en coupant, où vous aurez couper pour rien. Et pas trop bas non plus, sinon vous risquez de facher les autres fleurs. Vous coupez toujours la fleur la plus haute en premier. "

Il indiqua du doigt les fleurs supérieures.

" Il existe deux méthodes. Soit vous carressez la plante : elle se mettra à ronronner et vous n'aurez aucunes difficultés à la couper. "

Pour démontrer, il passa le doigt le long d'un pétale pourpre, doucement. La plante émit une sorte de grognement. Après s'être étirée une fois ou deux, elle ne bougea plus. Laefel coupa alors d'un geste vif et précis la fleur avec le ciseau dans son autre main.

" Facile si on a le coup de main. L'autre méthode, avec laquelle vous pouvez mettre des gants pour vous protéger demande moins de délicatesse, mais il y a plus de risque d'éclater les glandes. Il s'agit de maintenir la gueule entre l'index et l'annulaire tandis que vous tenez la tige entre le pouce et l'annulaire. Vous tendez et coupez entre vos doigts. "

Là encore, il refit la démonstration.

" Voilà. Allez chercher un pot chacun sur la grande table au fond de la salle et essayez une des deux méthodes, celle qui vous convient le mieux. Vous pouvez parler entre vous si nécessaire, mais à voix basse et de façon discrète. Vous ne voudriez pas exciter les plantes et vous rendre la tache plus difficile, n'est-ce pas ? " constata-t-il avec un petit sourire en coin.

( à vous d'essayer...faites réagir votre plante, faites originale...essayer d'éviter les coupes parfaites ... )

Cornélia s'approcha la première. Elle prit un des pots et retourna a sa place. Elle n'avait pas envie de parler et toute son attention était prise par la fleur.

" Tu sais que tu es très jolie toi ? "

La fleur semblait aimer les compliments. Comme pour mieux se faire admirer, elle s'étira de toute sa longueur. Cornélia la caressa et la petite fleur se mit à 'ronronner'. Cornélia coupa la plante d'un geste vif . A ce moment, une plante plus petite que la première la mordit.

" Ouille ! "

Elle n'avait pas pu retenir ce petit cri, plus par surprise que par douleur.

* Méchante fleur ! *

Elle attendit quelques secondes que l'engourdissement passe puis elle reprit son travail. Elle se refit mordre une autre fois mais elle n'y fit même pas attention et finit son travail rapidement. Il n'était pas parfait, mais Cornélia était contente d'elle.

Tina avait un peu peur en s'approchant de la plante.
Elle allait la caresser quand la plante ...
Hocquetta. (Désolée, je sais pas comment ça s'écrit.)
Tina, surprise, recula d'un bond.
Puis, finalement, voyant que la plante ne bougeait plus, elle s'approcha de nouveau, et cette fois-ci, tout se passa pour le mieux.
Rassurée, Tina s'appreta à caresser la plante, mais celle-ci lui sauta dessus, comme un chat, et se mit à essayer de lui mordre le nez.
Mais elle l'attrapa par le pot, et la reposant sur la table, s'éloigna pour mettre ses gants.
Une fois mis, elle s'approcha de nouveau, mais pas vraiment rassurée.
La plante lui sauta une nouvelle fois dessus, et ce ne fut qu'en se maitrisant beaucoup que Tina ne la fit pas exploser.
Mais se disant que le professeur n'aimerait pas vraiment, elle l'attrapa au vol, la posa sur la table, et recula assez loin, déterminée à ne plus bouger.

Leoriold s'approcha de la plante avec suspicion et rapporta un pot sur sa table.
Il commença à la caresser doucement, d'abord avec méfiance, puis avec plus de certitude quand il vit la plante commencer à se frotter contre son doigt. Il continua la manècge pendant un petit moment, avant de se tourner vers Aniska pour lui montrer combien la plante sembalit douce.

" Regarde, elle... "

* Croc *

Sentant une douleur au bout de son doigt il tourna la tête pour voir que la gueule de la plante s'était refermée sur le bout de son index.

Jalouse avec çà.

Vexé, le jeune garçon prit ses ciseaux de sa main libre et coupa le cou de la plante coupable d'un geste vif, avec un infini sentiment de satisfaction.

Vengeance mesquine, peut-être, mais veangeance tout de même.

Il finit le reste de sa plante de la même méthode mais avec plus d'attention, ne voulant pas finir avec tous les doigts engourdis.

Ensuite, il regarda autour de lui pour voir comment se passaient les différentes tailles sur les autres tables.

Elisabeth alla chercher une plante et la ramena ensuite sur sa table.

Elle n'essaya même pas de parler avec Cornélia. Elisabeth savait qu'elle aurait besoin de toute sa concentration pour se débrouiller.

Elle n'était pas vraiment douée avec les plantes. Surtout avec celles qui mordaient.

Une vieille phobie qui datait de son enfance. A cause de son frère bien sur.

Elle approcha lentement sa main tremblante de la plante. Elle avait vraiment peur.

"Tu ne vas pas me mordre hein... Tu es une gentille plante n'est ce pas."

Elisabeth caressa doucement et du bout des doigts la plus haute fleur.
Celle ci ronronna doucement.
Toute contente, Elisabeth avança un peu plus sa main et pris les ciseau.

Dès que la plante vit les ciseaux, elle se facha et devint impossible à controler.

Elisabeth eut le malheur de ne pas retirer son doigt à temps. La plante l'avait déjà attrapé et refusait de le lui rendre.
La jeune fille avait beau la secouer, la caresser rien n'y changeait.

Completement affolée, Elisabeth pris les ciseaux et coupa assez maladroitement et dans un affolement total la fleur.

Celle ci relacha immédiatement son doigt tout engourdis.
Le travail n'était pas vraiment très réussi. Mais au moin c'était fait.

Elisabeth se pressa de remettre la plante sur le bureau et se plaça ensuite à une distance respectable de ce monstre.

Elisabeth encore toute tremblante de peur regarda Cornélia pour voir ci celle ci s'en sortait mieux qu'elle.

Jacen attrapa un des pots, le posa sur sa table et attrapa une paire de ciseaux.

Il approcha doucement l'ustensile de la fleur, mais celle-çi semblait passablement énervée, et s'agitait comme une diablesse.

*Il fallais que je tombe sur une exitée... On va voir ce qu'on va voir, toi ! *

Jacen s'approcha un peu plus de la plante, dirigea ses ciseaux vers la fleur la plus haute. Celle-çi tenta de mordre l'objet.

Il esseya d'attaquer la tige de la plante d'un autre côté, mais elle ne voulais pas se laisser faire et tentait de morde tout ce qui lui passait à portée.

*Bon, j'ai compris...*

Jacen approcha son poing de la fleur, et laissa celle-çi s'y attaquer. La plante referma ses "machoires" contre la peau du jeune sorcier, avec une vigueur impressionnante pour une si petite créture.

Il en profita alors pour couper la tige d'un coup sec, et décrocha la fleur de son poing pour la poser sur la table.

Il avait la main légérement engourdie par la plante, mais c'étais mieux que de l'abimer...

Alzaëlle avait décidé de choisir la "manière douce"; choix étrange sans doute lorsque l'on connaissait le tempérament de la jeune Heardarken.

Elle passa doucement ses doigts sur la plus haute des fleurs, comme le professeur le leur avait montré.

Simplement, elle détestait cela. Elle détestait cette matière, elle détestait cette plante, stupide, qui lui faisait face. Elle détestait...

*Aïe*

C'était comme si le végétal l'avait comprise. Il l'avait mordue, ne se laissant pas apprivoiser, voulant sans doute lui montrer qu'il ne méritait pas tant de mépris.

Alzaëlle retira rapidement ses doigts déjà engourdis de la "bouche" de la fleur, fronça les sourcils puis se protégea les mains avec des gants avant de se remettre au travail, bien décidée à faire payer à l'inconsciente l'affront qu'elle venait de lui faire.

Sans aucune délicatesse cette fois, elle coupa rapidement la tige de la fleur, avec un plaisir malsain tout à fait certain.

Lorsque cela fut fait, elle observa comment les autres s'en sortaient, tout en pliant et en repliant alternativement les doigts, pour que l'engourdissement dont ils étaient victimes passe le plus vite possible.

Aniska rit discretement et dis en baissant le son sachant que son professeur n'aimait pas le bruit

"je vois bien qu'elle aime te piquer .."

Aniska voulu lui montrer qu'elle etait plus douée que lui pas par vanitée juste pour s'amser elle passa un doigt sur la fleur pourpre celle ci commenca a ronronner

Elle se tourna vers son compagnons et tira la langue

"la mienne est bien plus gentille ..."

Elle avait bien tord de penser ca aparament sa plante n'aimait guere la vanitée aussi faible soit elle elle la piqua

Aniska Grimaca et recommenca l'operation sans rien dire elle etait dterminée a ne pas utilisée la meme methode buratle que ses compagnons quand celle ci se lessa enfin faire elle la coupa comme le professeur l'avait demande

Lysette, qui était restée discrètement dans son coin jusqu'à présent, prit une paire de ciseau et s'approcha d'une plante.
Elle avança timidement la main et caressa doucement la plante.
Celle-ci dut sentir son hésitation car elle la mordit brusquement.
Lysette sursauta, aussi bien de peur que de douleur.
*Aïe!* pensa-t'elle en retirant sa main et en frottant ses doigts engourdis.
*Je m'y prends mal.* se dit-elle en regardant comment les autres élèves faisaient.
Elle recommenca et cette fois, la plante eut l'air d'apprécier.
*Elle n'a pas l'air de vouloir me mordre* se dit la jeune fille en coupant la plante.
Elle continua avec les autres fleurs qui étaient moins hautes et si fit mordre encore une fois; mais ensuite, elle comprit la technique:
*Iil ne faut pas attendre trop longtemps entre le moment où on caresse la plante et le moment où on la coupe*.
Une fois que Lysette eut terminé l'exercice, elle retourna s'asseoir dans son coin, de peur que quelqu'un la remarque.

Laefel passa entre les rangs, satisfait de voir les élèves arriver plus ou moins bien à mainpuler les plantes. Il s'agissait surtout d'une prise de contact, d'une première expérience devant des plantes mobiles et caractérielles...les prochains cours n'auraient pas grand chose à voir avec cela...

Mais un temps pour tout, d'abord les digitales...

Il s'approcha de la table de Tina, qui n'avait vraiment pas réussi à la couper et se pencha, posant sa main sur la plante qui ne bougea pas avec lui.

"Ne montrait pas votre peur Mademoiselle...n'oubliez pas que ce n'est qu'une petite plante....elle ne pourra pas vous manger... " dit-il d'une voix claire audible de tous.

Il continua de passer entre les rangs, vers ceux qui n'avait pas encore commencé.

" Je tiens à dire que cet exercice n'est pas optionnel. "

Elisabeth releva la tête quand e professeur parla.

*C'est plus facile à dire qu'à faire.*

Elle n'avait aucun contrôle sur ses émotions dès qu'on lui parlait de plante.

*Les petites c'est les pires! Et si elle a envie de me manger, elle ne se genera surement pas!*

Elisabeth était toujours aussi loin de la plante qu'elle pouvait.
Quelle étrange phobie! Avoir peur des plantes mordantes!

*Tu es stupide ma fille...*

Malgré cela, elle attendis la suite avec quelques appréhensions.

S'il avait été plus agé d'une paire d'années, Leoriold aurait probablement comparé la fleur à une femme...à ce point là il n'avait encore pu observé l'exquise complexité et surtout la demande incessante d'attention de ces dames et faire le rapprochement avec les digitales... Il pouvait donc se contenter de les regarder avec un mélange de méfiance et de facination.

Il regarda les plantes autour de lui dans la salle , se demandant avec un frisson lesquelles ils verraient lors des prochains cours...et quel seraient leir propriété et leur tortures...

Il dédia un sourire amicale à la jeune fille affolée devant sa plante, qui semblait prete à partir en courant, ou à lancer le pot contre un mur, au choix.

Il profita de ce répis pour sortir une feuille de parchemin et noter quelques indications sur sa plante dessus.

(Dsl du retard^^!)
Diane s'approcha de la plante en douceur. Celle-ci ne bougea pas, elle ne montrait aucun signe de voracité, ni toutes autres formes de dangerosité.
*Elle a pas l'air vorace. J'ai de la chance !*
Elle caressa délicatement la plante. Et la ...
"Aie !"s'écria-elle en voyant la plante s'attaquant rageusement à ses doigts ! Il fallut plus d’une minute de lutte acharnée entre Diane et la digitale mordante pour se libérer de son étreinte mordante !
*Je me suis réjouit trop vite ! C'est un monstre cette plante ! J’ai jamais de chance ! C’est injuste*pensa-t-elle quand sa main fut hors de portée de la plante.
Résolue de réussir quand même l'exercice, elle se munit d'une paire de gants, s’avança d’un pas déterminé vers la plante et employa la méthode barbare. Qui réussit très bien d'ailleurs !
Le devoir accomplit, elle s'empressa de quitter la plante quelque peu...affectueuse

Laefel regarda ses élèves avec un sourire ironique. Apparemment certains refusaient de se salir les doigts. Et pas dans ceux qu'il aurait pensé....
Il retourna s'assoir à son bureau, vérifiant qu'il n'ait pas oublié certains détails.

" Bien. Le cours est fini. Comme devoir, quelque chose de simple, un compte-rendu détaillé de ce que vous avez appri sur la digitale mordante. Petit détail : la partie pratique comptera pour une partie de la note. Je déciderais enf onction de la qualité des écrits rendus. Vous pouvez sortir. "

Appuyant un coude sur la table, et posa délicatement son menton sur sa paume ouverte, il balaya du regard sa classe.
Des premières années. Encore des enfants qui avaient tant à apprendre. Et qui croyaient en savoir déjà beaucoup.